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Monument de la francophonie virtuel

Le Monument de la francophonie du MIFO

Le Monument de la francophonie du MIFO ne disparaît pas: il vivra virtuellement pendant toute la période de construction du nouvel édifice et restera accessible et présent dans la mémoire collective. Une fois la nouvelle bâtisse complétée, le monument renaîtra sous une forme modernisée, repensée pour s'harmoniser avec l'architecture contemporaine. Il bénéficiera également d’un nouvel emplacement, tout près de l’entrée principale, où il sera davantage mis en valeur et plus visible pour l’ensemble de la communauté.

Nous remercions sincèrement la communauté pour son soutien constant envers ce monument de la francophonie, véritable vecteur de rassemblement et de fierté collective. Comme plusieurs autres monuments de la francophonie en Ontario, il témoigne de la richesse, de la résilience et de la vitalité des collectivités francophones d’hier à aujourd’hui. Ensemble, ces monuments forment un réseau vivant de mémoire qui célèbre les luttes, les réalisations et la contribution durable des francophones à l’identité ontarienne. Ce symbole fort de notre patrimoine collectif continuera de vivre et de rayonner au cœur de l’avenir du Nouveau MIFO.

Monument de la francophonie

Monument de la francophonie au MIFO, rue Carrière

Le monument physique: renaissance en 2027

Dévoilement du monument original: 15 juin 2007

Par:

  • Bernard Grandmaître, président d’honneur, Monuments de la francophonie d’Ottawa
  • Gilles Laporte, président, Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO)
Dévoilement du monument modernisé: automne 2027

Merci aux bâtisseurs

Bâtisseurs individuels

Christian Cléroux
Juge André et Trèva Cousineau
Les de Courville Nicol
Famille R & L Fauchon
Gabriel Forest
Famille Jean-Yves Fortin
M et Mme Robert Fournier
Famille Martin Laporte
Robert – Carmen Mercier
Huguette Parent sco
Louise Pinet
Jacques – Lise Régimbald
Famille André Thibodeau
Willes Ladouceur
Famille Rhéo et Denyse Amyot
Paul et Louise Bard
Famille A Bellavance
Michel Bellemare

Jean-François Bisson
F Blanchard L Guerin
Rainer Bloess
Judith et Jack Boisvert
Benoit Boisvert
Mimi et Alain Vachon
Claude « Butch » Bouchard
Famille Hélène Boucher
André Brisebois
Famille Roger Brûle
Marie – Paule Lacombe
Famille Paul Brûle
Guy Camiré
Mireille Campeau
André Cayouette
Ghislain Cayouette
Raymond Charbonneau
Mariette R – Y Chartrand
Clive Doucet

MC Doucet – MGN Parisien
Jean-Guy et Sonia Doyon
Mona Fortier et famille
N Fortier et M Nakashoji
M & Mme Robert Fournier
Royal Galipeau
Gérald Lacombe
Marc P Godbout
Marcel Gibeault
Famille Normand Glaude
Johanne Lacombe
D et M Laframboise
Denis et Diane Lajoie
Simon Lalande
G Laporte et D Lemire
Famille Wilbrod Leclerc
Lucien et Luc Legault
Carole / Jacques Lorquet
M et M Beaulne Lorquet

Lise Malette
Alexandre Matte
Etienne Ranger
Arianne M Matte
Guy Matte
Famille Phil McNeely
Famille Françoise Miller
Bob Monette
Famille Robert Paiement
Louis V et Nicole Patry
Hon Benoit Pelletier
Renée Piché
Yves Poirier
Famille Gérald Poulin
René Riel
Famille Michel Rodrigue
Gisèle Savage
Pierrette Thibaudeau

Bâtisseurs corporatifs

Le Cimetière Beechwood
La ville d’Ottawa
Les Serres Parisien
La Cité collégiale
Jocelyn Dumais – Coffrage de béton Linden
Jack Equipement

Cumberland Ready Mix
Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO)
Caisse populaire Orléans inc.
BMR / Builders Warehouse
Le Droit
Virtuo.CA CMS Technologies

Lafarge
ACFO Ottawa
Thompson Rosemount Group Ingénieurs
Office des affaires francophones – Gouvernement de l’Ontario
Société Ardenn
Club Richelieu Orléans

Les intérieurs Décorléans
Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO)
Centre Séraphin-Marion d’Orléans
Marcil Lavallée
Advanced Cutting and Coring
Fédération des Femmes canadiennes-françaises d’Orléans

Projet réalisé par le District Numéro 1 du Richelieu International

Fondée à Ottawa en 1944, la Société Richelieu est devenue en 1955 le Richelieu International qui regroupe 275 clubs de service répartis dans sept districts et dans une douzaine de pays francophones. Voué à l’épanouissement de ses membres et à la promotion de la francophonie, il a mené des actions socioculturelles et humanitaires surtout axées sur la jeunesse. Les 20 clubs du District Numéro 1 couvrent la Ville d’Ottawa, l’Est ontarien et l’Outaouais.

Le patrimoine

Le patrimoine francophone d’Ottawa est très riche et de nombreux groupes veillent à sa préservation, à sa conservation et à sa diffusion. L’expression de ce patrimoine est illustrée dans un vaste réseau d’institutions (musées, galeries, centres d’archives, cimetières, lieux de commémoration, sites et monuments historiques) et par un large éventail de genres (sculptures, oeuvres d’art, structures, collections, objets, documents, folklore, langue, fêtes, traditions et coutumes). Des sociétés communautaires, telles que la Société d’histoire et de généalogie d’Ottawa (1945-2005), la régionale Samuel-de-Champlain de la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie (1982) et le Regroupement des organismes du patrimoine franco-ontarien (1989), se consacrent à la mise en valeur du patrimoine généalogique et historique. Les centres d’archives (Archives de la Ville d’Ottawa, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Archives de l’Université d’Ottawa, archives religieuses privées) et les musées (Muséoparc Vanier, Musée-village du patrimoine de Cumberland, musée des Soeurs de la Charité d’Ottawa, entre autres) assurent la conservation et la pérennité des documents des secteurs public et privé se présentant sous diverses formes (documents papiers et électroniques, publications historiques, cartes géographiques, plans, livres anciens, cartes postales, films, photographies).

Créée en 2011, la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l'histoire d'Orléans (SFOPHO) veille à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine de notre communauté ainsi qu'à son évolution et à sa vitalité.

Le théâtre et la danse

Dans l’affirmation de l’identité franco-ontarienne, les arts de la scène occupent une très grande place. Au XIXe siècle, les premières pièces de théâtre de langue française sont jouées dans les salles paroissiales, les écoles, les collèges et les couvents, à l’Institut canadien-français d’Ottawa, à la Société des débats français de l’Université d’Ottawa (fondée en 1887) et au Cercle dramatique De La Salle (fondé en 1892). C’est au XXe siècle que plusieurs troupes de théâtre font leur apparition: le Cercle dramatique Crémazie (fondé en 1905), le Groupe Beaulne (1922-1943), les Artistes chrétiens (1932-1937), l’Association des confrères-artistes du Caveau (1932-1951), la Comédie Nouvelle (1948-1951), La Rampe (1928-1937), la Société dramatique de l’Université d’Ottawa (1945) suivie de la Comédie des Deux Rives (depuis 1963), les Trouvères (1953-1954, 1963-1969), L’Atelier d’Ottawa (1965-1970) et le Théâtre des Lutins (1971-2005). En 2007, Ottawa compte quatre compagnies professionnelles francophones qui jouent un rôle majeur sur la scène: La Vieille 17, le Théâtre du Trillium, Vox Théâtre et La Catapulte. L’organisme de services Théâtre Action et La Nouvelle Scène – centre de théâtre francophone d’Ottawa – contribuent à développer toutes les formes de théâtre. Des studios de danse privés ont vu le jour à Ottawa durant la deuxième moitié du XXe siècle, dont le Classical Ballet Studio et le Groupe Dance Lab (anciennement le Groupe d la place Royale), et les danseuses et chorégraphes de Julie West et d’Anik Bouvrette se distinguent au cours des années 1980 et 1990.

Les arts visuels et l’artisanat

Des cours d’art et d’artisanat sont dispensés dans les écoles publiques et privées d’Ottawa depuis la seconde moitié du XIXe siècle. L’École d’art d’Ottawa est fondée en 1879 et divers cours de peinture sont donnés par l’Université d’Ottawa, dont le département d’arts visuels est créé en 1974. Au fil des années, des associations regroupent les artistes visuels: la confrérie des peintres de l’Association des confrères-artistes du Caveau (1932-1951), Pro-Arts (1975-1991) et le Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO-Est) depuis 1991. Des artistes-peintres et des sculpteurs de renom résident à Ottawa et y font leur marque, notamment Flavien Rochon, Philippe Pariseau, Marie-Marguerite Fréchette, Annette Senécal de Bellefeuille, Cléophas Soucy, Roland Beauchamp, Henri Masson, Jean Dallaire, Gérald Trottier, Thérèse Frère, Bernard Poulin et Pierre Huot. Leurs oeuvres sont exposées dans les galeries éducatives en milieu scolaire et dans les galeries d’art (Galerie d’art d’Ottawa, Galerie Vincent, Galerie Rodrigue-Lemay, Galerie Calligrammes, Galerie 101, Galerie 115, Galerie Francis-Alexandre, Galerie d’art Jean-Claude-Bergeron, Galerie Eugène-Racette, pour ne nommer que celles-là). La galerie de l’Alliance française d’Ottawa et la galerie Karsh-Masson de l’hôtel de ville d’Ottawa accueillent aussi des expositions solo et collectives.

Les écrits: les journaux, les revues, les maisons d’édition, les écrivains

De 1858 à aujourd’hui, Ottawa a connu une trentaine de journaux de langue française, dont Le Progrès (1858), Le Canada (1865-1869; 1879-1898), Le Temps (1894-1916) et Le Droit (depuis 1913). De nombreuses revues ont vu le jour à Ottawa, entre autres Les Annales (1922- 1925), la Revue de l’Université d’Ottawa (1931-1985), Liaison (1981), Le lien économique (1993) et Infomag (1997-2004).

Les regroupements d’auteurs et de journalistes sont nombreux: l’Association des confrères-artistes du Caveau (1932-1951), la Société des écrivains canadiens, section d’Ottawa (1942), le Cercle des femmes journalistes de l’Outaouais (1960-1993), la Fédération des gens de la presse de l’Ontario (1990) et l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français (1988). Les maisons d’édition publient et diffusent des œuvres en langue française: les Presses de l’Université d’Ottawa (1936), Novalis (1967), L’Interligne (1981), Vermillon (1982), Le Nordir (1988) et David (1993). Le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques publie des ressources et des documents didactiques depuis 1974. Les écrivains sont nombreux; parmi les plus prolifiques, il convient de signaler les essayistes et conteurs Benjamin Sulte et Régis Roy, les poètes Rodolphe Chevrier, William Chapman et Jean Ménard, les romancières Emma-Adèle Lacerte-Bourgeois, Michelle Le Normand, Simone Routier, Claire Martin et Marie-Rose Turcot. De nos jours, Hélène Brodeur, Jean Marc Dalpé, Pierre Pelletier, Andrée Christensen, Daniel Poliquin, Andrée Lacelle, Maurice Henrie et Jean Fahmy comptent parmi les écrivains d’Ottawa les plus connus.

La chanson et la musique

Les Canadiens français de Bytown et d’Ottawa possédent une culture riche et vibrante. Ils ont fait leur marque et laissé leur empreinte sur la scène musicale locale: ils participent à la fanfare de Bytown dans les années 1840, puis créént un corps de musique au début des années 1850. Au XIXe siècle, l’Institut canadien-français (fondé en 1852) accueille chanteurs et musiciens, tels que le quatuor Albani (1890), l’Orchestre de l’Institut (1884), le choeur Orphéon (1884) et l’Orphéon (1898). Au XXe siècle, des groupes se distinguent: les Concerts Tremblay (1929-1963), les Troubadours de Bytown (1927-1930), les Petits chanteurs céciliens (1931-1942), la Symphonie De La Salle (années 1930-1940), le choeur Palestrina (1946-1958), les Poètes de la chanson (1947-1973) et l’Orchestre symphonique des jeunes de l’Ontario français (1998). Parmi les grands artistes, il faut citer Éva Gauthier (mezzo-soprano), Jean Bonhomme (ténor) et Berthold Carrière (chef d’orchestre). En 2007, les Chansonniers d’Ottawa (1974), le Festival franco-ontarien (1975), Réseau Ontario (1998), la Société Rhythm’n’Zouk (1998) et l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (1990) occupent une place de premier plan avec les centres culturels et les écoles secondaires (le Centre d’excellence artistique de l’École De La Salle en particulier) comme diffuseurs de la chanson et de la musique d’expression française.

Depuis les années 1970, de nombreux groupes musicaux et auteurs-compositeurs interprètes s'illustrent, dont 33 Barrette, Suzanne Pinel, Donald Poliquin, Paul Demers, Deux Saisons, Les Hardis Moussaillons, Kif-Kif, Swing et Afro Connexion. Des compagnies privées, telles que les Productions Marc et les Productions Robert Charbonneau, produisent et diffusent des enregistrements sonores ou audio-visuels et des disques microsillons ou audionumériques.

La radio et la télévision, le film et la vidéo

L’avènement de postes de radio privés et publics (dans les années 1920) et de la télévision (dans les années 1950) offre d’autres moyens de diffusion de la culture francophone d’ici. Le premier poste radiophonique de langue française dans la région de l’Outaouais est CKCH (1933). Les premières émissions en français ont été diffusées à Ottawa depuis les années 1920 et le poste local CBOF-AM de la Société Radio-Canada entre officiellement en ondes en 1964. D’autres postes sont ouverts: CJRC (1968), CHUO (années 1940), La Première chaîne et Espace Musique. La télévision de la Société Radio-Canada (CBOFT depuis 1955) et le poste communautaire Skyline (devenu Rogers) offrent des émissions locales en français depuis plusieurs décennies. Les postes TV5 et RDI ainsi que les réseaux québécois TVA et TQS ont complètent le paysage télévisuel de langue française. Au chapitre de la production cinématographique et de la production télévisuelle, il faut citer les maisons de production d’émissions de télévision, de films et de vidéos; les Productions Robert Charbonneau (1978) et les Productions Roch Brunette (1991).

Le drapeau franco-ontarien

Hissé pour la première fois en 1975, le drapeau franco-ontarien comporte deux parties: celle de gauche arbore une fleur de lys blanche (symbole de la francophonie mondiale), sur fond vert, et celle de droite une fleur de trille verte (emblème floral de l'Ontario), sur fond blanc. En 2001, le gouvernement provincial a reconnu ce drapeau comme l'un des emblèmes officiels de l'Ontario.