Les petites histoires de La Cité volume 2

Il est essentiel d’avoir des établissements d’enseignement postsecondaire francophones ou bilingues pour former la relève franco-ontarienne ou pour assurer la formation continue de nos professionnels du réseau communautaire. En plus d’être l’un des partenaires principaux du MIFO, c’est aussi au Collège La Cité que la grande majorité des employés du MIFO ont obtenu leur diplôme d’études collégiales dans divers domaines reliés aux services offerts par l’organisme. Il y a parfois de petites histoires qui se transforment en quelque chose de grand pour la communauté. Dans les prochaines semaines, nous vous raconterons les petites histoires de La Cité. Chaque parcours sera différent, mais aura mené au même endroit: l’un des centres éducatifs ou le centre culturel du MIFO.

Cette fois-ci, nous vous faisons rencontrer une partie de l’équipe communautaire. C’est elle qui fait rouler le centre culturel et qui coordonne la majorité des cours et des activités.

S’il y avait l’expression «cœur à deux pattes» dans le dictionnaire, il y aurait la photo de Josiane à côté de la définition. Josiane a comme mission de remplir la journée des semi-retraités ou retraités d’activités enrichissantes et amusantes. Généreuse de son temps, on a tout de suite l’impression de s’avoir trouvé une nouvelle meilleure amie lorsqu’on discute avec elle. Elle sait guider les membres du MIFO vers les meilleures ressources et veille à leur bien-être en tentant de toujours trouver des solutions.

Il manque un projecteur dans un local? Josiane est là. Un professeur a besoin d’appui? Josiane est là. Une membre n’arrive pas à se connecter à son cours virtuel? Josiane est là. Partout en même temps, elle contribue grandement aux programmes de loisirs de l’organisme. Certainement, ses apprentissages à La Cité conjugués à son expérience en animation de groupes ou en développement communautaire l’auront guidé. Respectueuse du processus de vieillissement, elle reconnaît toute la richesse et le savoir des personnes aînées. Elle est définitivement une personne-ressource importante pour plusieurs d’entre elles.

«J’aime le contact humain, raison pour laquelle la carrière professionnelle que j’ai choisie à mon arrivée au Canada m’a conduit auprès de cette belle communauté qu’est le MIFO et ses membres. Je n’aurais jamais mieux trouvé pour une meilleure intégration. Même si je quitte l'organisme pour relever de nouveaux défis professionnels, je garderai toujours de bons souvenirs de mon passage au MIFO et des membres», raconte Josiane.

Jennifer, directrice des immobilisations au centre culturel du MIFO, est une fonceuse. Elle a toujours 1000 projets professionnels qui l’occupent et autant d’idées pour aider sa communauté. Son rire contagieux fait vibrer les murs du centre culturel et peut être entendu des kilomètres à la ronde. Tous les jours, grand sourire aux lèvres, Jennifer s’occupe de la sécurité des lieux. Parfois, les tâches sont plus amusantes comme choisir la couleur de la nouvelle peinture, d’autres fois les tâches sont plus fastidieuses comme gérer les problèmes de toit de l’édifice vieillissant. Peu importe les surprises, elle trouve des solutions.

Jennifer aime les choses bien faites, alors elle est toujours à la recherche de façons pour améliorer les procédures. Suivre de nouveaux cours et se perfectionner grâce à la formation continue est donc idéale pour elle. C’est ainsi qu’elle a terminé le cours Conception, Exploitation, et Entretien des systèmes de bâtiments dans le cadre de la certification FMC de BOMI offerte par le Collège. Elle y a appris à maximiser l’efficacité et la rentabilité du centre culturel, mais a aussi acquis des connaissances sur les matériaux de construction, les systèmes de CVC (chauffage, ventilation et climatisation), les systèmes de toiture et de plombier, les plafonds et bien plus.

«J’ai toujours été passionnée par le bon fonctionnement des systèmes de bâtiments. J’ai hâte de mettre en pratique au MIFO les nouvelles connaissances acquises lors de mon perfectionnement professionnel à La Cité», explique Jennifer.

On ne voit pas toujours tout ce qui est accompli «dans l’ombre» par nos leaders communautaires. Pour que les programmes et les services continuent d’être offerts, même pendant une pandémie, il faut de ces personnes qui ont à cœur le bien-être de leurs concitoyens et leurs concitoyennes. Parfois, la résilience, la patience et la volonté de quelques employés (ou bénévoles) peuvent faire une grande différence dans le quotidien de plusieurs personnes. Que ce soit pour être en mesure de rouvrir les portes d’un centre culturel ou celles de ses salles de cours à la communauté, nous les remercions. Incontestablement, le Collège La Cité, de près ou de loin, contribue grandement à ces petites histoires qui ont des répercussions remarquables.