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La SFOPHO, gardienne de notre histoire
La SFOPHO, gardienne de notre histoire

La SFOPHO, gardienne de notre histoire

Certains se souviennent encore d’Orléans à l’époque où il n’y avait que quelques milliers d’habitants, où les fermes étaient encore bien présentes et où on appelait le quartier le police village. L’histoire de la région est riche et il suffit de faire preuve d’un peu de curiosité pour s’apercevoir qu’encore aujourd’hui, parmi les nouveaux quartiers et les nouvelles constructions, des bâtiments patrimoniaux tiennent encore debout. La Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) agit en tant que gardienne du riche héritage qu’ont laissé des générations d’Orléanais et d’Orléanaises, celles d’avant et celles d’aujourd’hui.
Ensemble, on voit plus grand et on va plus loin

En 2021, la SFOPHO fête son 10e anniversaire. Et en 10 ans, elle en a réalisé des projets. Des personnes telles que Nicole Fortier, Louis V. Patry, Colette Côté, Suzanne Fortier-Gour, André Duford, Jacqueline Loranger et Pierrette Thibaudeau font partie des fondateurs et des fondatrices qui donnent encore généreusement de leur temps et de leurs talents afin qu’on n’oublie pas d’où vient le village d’Orléans. Plusieurs autres ont fait partie ou font toujours partie de l’équipe de la SFOPHO, mais si on commence à tous les nommer, on se retrouverait avec un bottin téléphonique.

En 2010-2011, on célébrait le 150e de la paroisse Saint-Joseph d’Orléans, ou plutôt le 150e du village, car à l’époque, les anniversaires étaient beaucoup liés aux paroisses. Des anciens du MIFO, qui ne s’étaient pas croisés depuis de nombreuses années, se sont rencontrés lors de l’inauguration du Monument de la francophonie au centre culturel, tout ce temps après sa fondation en 1979. C’est à ce moment qu’ils ont décidé de se regrouper pour assurer la protection du patrimoine d’Orléans qui disparaissait à vue d’œil. Ils ont aussi formé un comité pour l’organisation d’un gala de clôture des festivités du 150e.

Nicole Fortier, présidente de la SFOPHO, témoigne: «Colette Côté, vice-présidente du comité du 150e, nous avait dit "Comme on n’a pas de société historique à Orléans, après le 150e, les souvenirs du Orléans d’antan, incluant photos et archives, vont disparaître."» Il n’en fallait pas plus pour que ce groupe d’amoureux de l’histoire et du patrimoine se lance dans la grande aventure.

Des stratégies pour se souvenir

Dans les années 1970 et 1980, Orléans était divisé entre la Ville de Gloucester et le canton de Cumberland. Malheureusement, il n’existait pas de stratégie pour protéger le patrimoine du village. Par contre, l’équipe de la SFOPHO savait qu’il restait plein de photos et d’histoires à raconter.

Le e accent aigu dans Orléans a été reconnu en 1994 par la Commission de toponymie de l’Ontario, mais la promotion devait et doit continuer à se faire dans la communauté pour que tous écrivent Orléans adéquatement. Le Comité pour l’amélioration de la place des noms francophones à Orléans (CAPNFO), présidé par Louis V. Patry, et constitué entre autres de Monique Montpetit, Suzanne Benoit, Alton Legaut, Rachel Major et Nicole Patry, n’a jamais cessé de communiquer avec les entreprises installées dans notre région pour leur faire le rappel. Aujourd’hui, même les compagnies internationales écrivent Orléans avec l’accent aigu sur leurs édifices et dans leurs publicités

De plus, grâce à ce comité, on retrouve partout à Orléans des références à l’histoire du village, par exemple:

  • Dans les nouveaux projets domiciliaires, certaines nouvelles rues et nouvelles structures, comme piscines, arénas, salles, édifices et parcs, sont nommées à la suite de recommandations de la SFOPHO.
  • 54 noms de rues ou de parcs ont été corrigés.

D'ailleurs, la SFOPHO a pris la locution latine verba volant, scripta manent (les paroles s’envolent, les écrits restent) au sérieux.

  • Pierre Chartrand a rédigé quelques 175 lundis rétros pour les médias sociaux.
  • Un comité de bénévoles (dont Colette Côté et Françoise Miller) sous la présidence de Guy Legault a écrit près de 200 textes sur l’histoire de divers sites .
  • Environ 75 chroniques ont été publiées par Louis V. Patry et son équipe, dont 45 dans notre journal local L’Orléanais.
  • Quelques recueils sur l’histoire d’Orléans ont été imprimés, le dernier étant Si nos vitraux pouvaient parler, une initiative d’André Duford qui a été appuyé par une douzaine de bénévoles.
  • C’est sans oublier l’installation de plus de 40 plaques historiques devant des lieux et des bâtiments historiques sur le boulevard Saint-Joseph et un peu partout ailleurs à Orléans grâce au travail acharné d'autres bénévoles.

Le Google de l’histoire d’Orléans

Monique Brûlé est bibliothécaire-archiviste bénévole à la SFOPHO et œuvre à monter un système d’archivage professionnel. Des dizaines de milliers de photos ont été collectées pour le 150e de la paroisse et la rédaction du livre Orléans 1950-1960: Le boulevard Saint-Joseph se raconte. Avec l’aide de Lyne Moreau, plusieurs des photos ont maintenant des descriptions et font partie d’un index de tous les sujets traités par l’organisme.

Vous cherchez un visuel ou une information sur le patrimoine d’Orléans? Communiquez avec la SFOPHO et elle pourra vous aider.

Une tonne de projets à venir

Si vous pensez que la SFOPHO en a déjà beaucoup fait, ce n’est pas terminé! Son équipe ou son conseil d’administration actuel ne cessent de développer de nouveaux projets. En voici deux que nous avons hâte de découvrir.

Une belle équipe formée de Guy Legault, Rolande Faucher, Suzanne Benoît, Rachel Major, Denis Gratton, Colette Côté et Françoise Miller travaille à la rédaction d’un livre sur l’histoire d’Orléans, un livre un peu différent. Les chapitres seront divisés selon divers thèmes tels que l’éducation, la santé, les loisirs, la gouvernance, la géographie.

«Un autre grand projet sur lequel nous travaillons depuis quelques années est l’établissement d’un parc national sur la francophonie pancanadienne près de la rivière des Outaouais. L’équipe composée de Nicole Fortier, France Léveillé, Suzanne Fortier-Gour, Isabelle de Bruyn, Bernard Roy et Jean Yves Pelletier, a développé de beaux partenariats. Ce parc racontera l’histoire de la francophonie, mais aussi sa modernité. Les visiteurs en apprendront davantage sur la francophonie canadienne par province et par territoire. C’est notre projet d’avenir», explique madame Fortier.

Difficile de faire preuve de patience devant l’enthousiasme et la passion de la présidente de la SFOPHO, car nous savons que toute l’équipe est autant engagée à faire de ces projets une réalité. Nous avons bien hâte de lire ce livre d’histoire dans la beauté de ce nouveau parc!

Pour en savoir davantage sur la SFOPHO:

Les photos proviennent de la SFOPHO.

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